Historique de la bataille

Bibliographie

Sources primaires

- Vie de Philippe Auguste de Guillaume le Breton.
- La Philippide de Guillaume le Breton.
- Chronique rimée de Philippe Mousket.
- Chronique de l’Anonyme de Béthune.
- Récit du Ménestrel de Reims.
- Les fleurs de l’histoire de Roger de Wendover.
- Chronique de Frère Richer.

Etudes

- "Le dimanche de Bouvines" de Georges Duby.
- "J’étais à Bouvines" de Alain Streck.
- "Mémoire sur la bataille de Bouvines" de Philippe Maurice Lebon.

Sur internet

- Bouvines.com
- Armorial de la bataille de bouvines
- Comité d’organisation de Bouvines 2014.

La bataille

Le matin du dimanche 27 juillet 1214, l’armée Française est stationnée à Tournai. L’armée coalisée est elle installée à Mortagne à 15 Km au sud de Tournai.

Le départ de l’armée Française

Au matin du dimanche 27 Juillet, le roi met son armée en ordre et se dirige à grande allure vers Lille, simulant une fuite.

Frère Guérin, évêque de Senlis et frère de l’Hôpital ainsi qu’Adam, Vicomte de Melun partent à la tête d’une petite troupe surveiller les agissements de l’armée coalisée en arrière du corps principal de l’armée. Arrivés sur une hauteur, ils aperçoivent l’armée coalisée, prête à combattre, avancer en direction des Français. Guérin retourne alors promptement auprès du Roi pour lui annoncer la nouvelle.

Discussions dans le camp Français

Apprenant cette nouvelle, le Roi arrête son armée et demande conseil auprès des grands barons Français. Certains, ayant reçu l’information erronée que l’armée coalisée faisait route vers Tournai, conseillent de poursuivre vers Lille. Guérin quant à lui, affirme qu’il faut combattre ou se retirer avec honte et dommage. Cependant, décision est prise de poursuivre et l’armée se remet en marche.

Première escarmouche

Vers midi, alors que l’armée Française était en train de passer le pont de Bouvines, l’avant garde de l’armée coalisée arrive et attaque l’arrière garde Française où se trouvait Adam de Meulin, le Duc de Bourgogne et les Champenois.

Frère Guérin part en hâte pour avertir le Roi qui prenait un peu de repos sous un frêne près d’une église. Le roi entre alors dans l’église, adresse une courte prière au Seigneur, sort revêtir son armure et saute sur son cheval. Le cri de « Aux armes ! » retentit partout dans les champs, tandis que les trompettes d’airain résonnent alentour.

Les armées prennent place

Le roi installe alors son armée sur une longue ligne, dos au soleil, et prend position au centre de la formation. Il est entouré de Guillaume des Barres, Barthélemy de Roye, Gautier le jeune, Pierre de Mauvoisin, Gérard Scropha, Etienne de Longchamp, Guillaume de Mortemar, Jean de Rouvrai, Guillaume de Garlande, Enguerrand de Coucy et Henri de Bar. En avant du Roi se trouvait Galon de Montigny, a qui le Roi avait fait remettre l’oriflamme de Saint-Denis.

Sur le flan droit et à grande distance du Roi étaient Eudes de Bourgogne, Gaucher de Saint-Pol, Jean de Beaumont et les sergents venus de Soissons. Plus proche du Roi, se trouvaient Matthieu de Montmorency, Hugues de Malaune, Pierre de Rheims, Guillaume de Sancerre et ceux de Champagne. A l’arrière de ce bataillon se trouvait frère Guérin qui encourageait les hommes et dirigeait cette aile.

Sur le flan gauche, se trouvait Robert de Dreux, Guillaume de Ponthieu, Thomas de Saint-Valéry.

Le son des trompettes retenti, l’armée Française entonne alors une prière.

Du côté opposé se tenait Othon, qui avait installé ses troupes sur la partie la plus élevée de la plaine, face au soleil. Près de lui, une bannière arborant un aigle doré au dessus d’un dragon attaché à une très longue perche dressée sur un char.

Othon s’était placé au centre de la ligne, face à Philippe Auguste. Étaient près de lui Girard de Randeradt, Thiébaud de Lorraine, Henri de Brabant, Henri de Limbourg, Philippe de Courtenay, Guillaume de Hollande, Othon de Tecklenburg et Conrad de Dortmund.

Sur le flan droit se tenaient Guillaume de Salisbury, Hugues de Boves et Renaud de Dammartin.

Sur le flan gauche étaient Ferrand de Flandre, Gautier de Ghistelle, Gauthier de Raisse, Baudouin Buridan, Buridan de Furnes, Hellin de Wavrin, Arnaud d’Audenarde et Eustache de Machelen.

La charge des sergents

Alors que les gens de Flandre ne daignent pas s’avancer à découvert dans la plaine, en accord avec le Comte de Saint-Pol, frère guérin ordonne à la troupe des sergents montés venus de Soissons de charger les coalisés. Le choc se porte sur les troupes Flamandes.

Les Flamands s’indignèrent que la première charge soit menée par de simples hommes d’armes, et non par des chevaliers, comme il eût été convenable de le faire. Ainsi, ils ne bougèrent pas de leur place et attendirent fièrement la charge.

Les gens de Soissons cependant ne pensaient pas qu’il faille agir mollement ! Ils maltraitèrent rudement leurs ennemis, renversèrent leurs chevaux, et tuèrent plusieurs chevaliers. Ayant ainsi jeté le désordre parmi eux, ils forcèrent les Flamands à abandonner leur position et à se défendre, qu’ils le veuillent ou non. Ils se battirent alors vigoureusement, tuèrent les chevaux de presque tous les sergents et les accablèrent d’un grand nombre de blessures.

La provocation d’Eustache de Machelen et la charge Flamande

Souhaitant enfin ouvrir les hostilités avec les chevaliers Français, une troupe de chevaliers Flamands avance sur la plaine.

Parmis eux, Ferrand de Flandre, Gautier de Ghistelle, Gauthier de Raisse, Baudouin Buridan, Buridan de Furnes et Eustache de Machelen. Ce dernier, s’avançant plus que les autres au milieu de la plaine crie fièrement à plusieurs reprise : "Mort aux Français".

Déjà le son des clairons avaient horriblement retenti, et de tous côtés tous les corps de troupes engageaient le combat, et se précipitaient vers leur destinée. La bataille avait véritablement commencée.

Les flamands chargent en direction de l’aile droite de l’armée Française. Michel des Harnes s’élance sur Eustache de Machelen et de sa lance transperce son bouclier. En retour, Machelen transperce les 2 jambes de des Harnes, qui tombe de cheval, gravement blessé. Malgré ses blessures, il remonte sur le cheval d’un ennemi qui vient juste d’être mit à terre par Hugues de Malaune. Cependant Gautier de Ghistelle plonge son épée dans les flancs du cheval de Hugues. Devenu fantassin, Hugues s’approche de son ennemi, et le frappant à coups redoublés, le force à se rendre en se reconnaissant vaincu. Avec lui est fait prisonnier Buridan de Furnes, qui semblait se divertir, et s’écriait en ce moment : "Que chacun maintenant se souvienne de sa belle !".

De son coté Michel des Harnes met la main sur Eustache de Machelen, l’auteur de ses blessures et des provocations contre les Français. Il lui ôte son casque et ouvrant un passage pour son arme lui enfonce son épée dans la gorge.

La charge du Comte de Boulogne

Au même moment, sur l’aile opposée, le Comte de Boulogne, entouré d’autres chevaliers dont Salisbury, Boves et Oudenarde, lance une attaque contre, entre-autres, le Comte de Dreux, l’évèque de Beauvais, Thomas de Saint-Valery, le Comte de Ponthieu, les gens de Gamaches et du Vimeux.

Rejetant leurs lances et tirant leurs épées, les combattants s’attaquent des deux parts, et se confondant dans une seule mêlée, se frappent les uns les autres, redoublant avec fureur, couvrent les champs de leur sang, et teignent en rouge la verdure des prés.

La percée des lignées coalisées

Le comte de Saint-Paul, apercevant une trouée dans les lignes ennemi à l’endroit où les sergents avaient chargés, lance une attaque avec le comte de Beaumont, Matthieu de Montmorency et le duc de Bourgogne. Ils traversent les lignes ennemies et prennent les coalisés à revers, les encerclant ainsi partiellement.

Le Viconte de Melun, fort du succès de l’opération du Comte de Saint-Pol, fait de même et prend un autre groupe de coalisés à revers.

Hugues de Malaunay fut renversé à terre, ainsi que beaucoup d’autres, dont les chevaux furent tués, et qui, se relevant avec force, combattirent aussi vigoureusement à pied qu’à cheval.

Ensuite, ayant vu de loin un de ses compagnons arrêté et fait prisonnier par l’ennemi, Gaucher baissant la tête, et embrassant l’encolure de son destrier, s’élance une seconde fois au milieu des rangs. Tandis qu’il se précipite ainsi, les bras ennemis ne cessent de le frapper ; lui cependant ne relève ni la tête ni le bras avant d’être arrivé auprès de son compagnon ; il se redresse alors, tirant son épée il renverse tous ceux qui retiennent encore celui-ci, le délivre, et le ramène avec lui sain et sauf et plein de vie.

La chute du Duc de Bourgogne

Alors qu’il combat avec férocité contre les Flamands et les Hennuyers, le cheval du Duc de Bourgogne est tué et le Duc tombe lourdement avec sa monture. Alors qu’il est au sol aux prises avec de nombreux ennemis, une troupe de Bourguignons arrive à son secours. Les uns l’aident à se relever, tandis qu’il est ralenti dans ses mouvements par son important sur-poids, les autres combattent et écartent l’ennemi ; d’autres enfin lui cherchent en hâte une autre monture.

Venant juste de remonter à cheval, les siens lui suggère de prendre un peu de repos. Il refuse, agite son épée dans les airs en hurlant qu’il voulait venger sa chute et s’élance enfin au milieu des ennemis comme transporté de rage.

Les gens de Flandre se jettent sur lui avec non moins d’ardeur. Les Bourguignons serrent leurs rangs ; des deux côtés les combattants s’engagent dans une mêlée tellement épaisse qu’à peine peuvent-ils trouver la place ou l’occasion d’allonger le bras pour porter des coups plus vigoureux.

La reddition du Comte de Flandre

Alors seulement les gens de la Flandre commencent à éprouver quelque mouvement de crainte, car tout le poids de la bataille porte sur eux.

Hugues de Mareuil et Gilles d’Athies font tous leurs efforts pour atteindre Ferrand au milieu des ennemis. Ferrand blessé marchait déjà beaucoup plus lentement, après avoir combattu toute la journée sans prendre un instant de repos ; long-temps encore il lutte contre les deux chevaliers, mais enfin, vaincu et cédant à la fortune plus forte, il se rend pour n’être pas tué.

La chute du Roi

Les légions des communes (principalement Corbeil, Amiens, Beauvais, Compiègne et Arras) arrivent de l’arrière du front, traversent le rang de chevaliers et viennent de poster devant le Roi. Cependant, les forces coalisées les repoussent vers le Roi, et, les ayant un peu dispersés, parvinrent presque à atteindre le Roi lui-même.

Afin de protéger le Roi, les chevaliers de son bataillon s’avancent et vont faire barrage aux chevaliers de la troupe d’Othon. Mais alors qu’ils étaient devant, et arrêtaient par leur admirable courage la fureur des Teutons, des hommes de pied entourèrent le Roi, et le jetèrent à bas de son cheval avec des crochets. (à noter que d’après Roger de Wendover, c’est Renaud de Dammartin qui est responsable de la chute du Roi). Si le Roi n’avait été couvert d’une excellente armure, il aurait probablement péri ce jour là.

Galon de Montigny qui était resté près du Roi agita alors l’oriflamme pour appeler des renforts. Pierre Tristan qui était également resté près du Roi descendi de cheval pour le protéger des hommes de pied qui l’entouraient.

Alors que le Roi est en très mauvaise posture, le chevalier des Barres vient également à son secours et s’interposa entre le Roi et les chevaliers Teutons qui arrivaient en renfort.

Grâce à l’aide apportée par ses chevaliers et ses hommes de pied, le Roi parvient remonter en selle. A peine s’est-il élancé d’un bon sur son cheval, bouillant de fureur, qu’il s’acharne sur les hommes de pied présents alentour et responsables de sa chute, semant la mort parmi ceux qui l’avaient ainsi placé dans une posture indigne d’un Roi.

L’attaque contre l’empereur

Alors, les 2 souverains s’avançaient à la recherche l’un de l’autre, ne formant d’autre vœu que de pouvoir se rencontrer seul à seul. Mais ni l’un ni l’autre ne put trouver le chemin libre devant lui, tant la mêlée était épaisse.

Toutefois, les épées des Français et leur infatigable courage l’emportaient. Ils repoussèrent toute l’armée d’Othon, et parvinrent jusqu’à lui. Mais déjà, Pierre de Mauvoisin et Guillaume des Barres parvenant jusqu’à l’Empereur en personne, tenaient son cheval par la bride mais ne parvenaient pas à le faire chuter, tant ils étaient pressés par la foule.

Gérard la Truie tente alors à plusieurs reprise de lui planter une dague dans la poitrine, mais il ne parvient pas à traverser l’armure du souverain. Alors qu’il frappe à coups redoublés sur l’Empereur, il atteint l’œil de son cheval, qui se cabre et fait violemment chuter son cavalier.

Girard de Hostmar arrive alors d’une course rapide, et, s’élançant à terre, donne aussitôt son cheval à son seigneur et demeure lui-même à pied. L’Empereur remonte alors promptement et ne ménage pas les flancs de son cheval, sachant bien que seule une fuite rapide peut le sauver.

La chute de des Barres

Pour protéger la fuite de son souverain, Girard de Hostmar tente d’arrêter le chevalier des Barres qui s’était lancé à sa poursuite. Des Barres parvient malgré tout à poursuivre sa course et arrive à la hauteur d’Othon. Mais alors qu’il tente d’ôter le casque de l’Empereur, Othon de Tecklenbourg, Conrad de Dortmund, et Gérard de Randeradt arrivent à l’aide de l’Empereur et unissent leurs forces contre des Barres. Ils firent tant qu’ils tuèrent le cheval de des Barres et renversèrent le vaillant chevalier.

Bien que démonté et entouré d’ennemis, des Barres se défendait, selon sa coutume, avec une admirable valeur. Cependant, comme un homme seul ne peut résister à une multitude, il eût été pris ou tué, si Thomas de Saint Valéry, homme brave et fort à la guerre, ne fût survenu avec sa troupe, composée de cinquante chevaliers et deux mille hommes de pied. Il délivra le chevalier des Barres des mains des ennemis.

Tout aussitôt le chevalier des Barres s’élance sur un autre cheval et le pousse en avant ; la troupe qui naguère l’avait enveloppé se disperse alors et recommence à fuir, mais tous ne se sauvent pas impunis. Les principaux d’entre eux, le comte Othon et Guillaume le velu, Conrad le Westphalien, Girard de Randeradt et beaucoup d’autres, distingués par leur noblesse, se rendent volontairement prisonniers, demandent eux-mêmes avec instance à être pris et chargés de fers plutôt que de perdre la vie.

De leur coté, le duc de Louvain, le duc de Limbourg, Hugues de Boves, et d’autres, par centaines, par cinquantaines et par troupes de différents nombres, s’abandonnèrent à une honteuse déroute.

La prise de Salisbury

Au même moment, sur l’aile gauche, l’évêque de Beauvais ayant vu Guillaume Longue-Epée renverser les gens de Dreux et faire beaucoup de mal au corps d’armée de son frère, s’avance vers l’Anglais. Et alors "qu’il tenait par hasard" une massue à la main, oubliant sa qualité d’évêque, frappe l’Anglais sur le sommet de la tête, brise son casque et le renverse.

Et comme un évêque ne devait pas être signalé pour avoir porté les armes, il cherche à dissimuler cet exploit autant qu’il lui est possible, et donne ordre à Jean de Nivelle d’enchaîner le guerrier qu’il vient d’abattre, et de recevoir la récompense de ce fait d’armes.

Ensuite l’évêque, renversant encore plusieurs autres ennemis sous les coups de sa massue, renonce à nouveau à ses titres d’honneur et à ses victoires, pour ne pas être accusé d’avoir profaner ses mains ou ses yeux par le sang.

La chute du Comte de Boulogne

A l’aile gauche cependant, bien que l’armée coalisée soit en déroute, le comte de Boulogne combat toujours avec acharnement, se retirant fréquemment au milieu des bataillons de ses hommes de pied, qu’il a disposé en rond avec habileté pour s’en entourer comme d’un rempart.

Les chevaliers Français, combattant avec leurs armes très courtes, redoutaient d’attaquer ces hommes de pied munis de lances et rangés en bataille dans un ordre qui semblait impénétrable.

Le Roi, ayant reconnu ces faits, envoya contre eux trois mille sergents montés et munis de lances, afin de jeter le désordre dans leurs rangs et leur faire ainsi abandonner la position. Une affreuse clameur s’élève alors, l’enceinte de piétons du Comte de Boulogne est en pleine déroute, exposant le Comte aux combattants Français. Le Comte refusant de se rendre ou de fuir, décide alors dans un dernier élan de bravoure d’atteindre le Roi.

Pierre de Tourrelle qui avait perdu son cheval et combattait donc à pied, s’avança promptement vers le Comte, souleva de sa main l’armure de maille de son destrier et enfonça son épée dans le corps de l’animal. Un des chevaliers du Comte ayant vu la scène, tire le cheval mourant hors du combat pour mettre le Comte à l’abri et lui donner une autre monture. Le Comte refuse pourtant de fuir et souhaite retourner combattre, il aime mieux être vaincu en combattant que vivre en fuyant.

Arrivent alors les frères Jean et Quenon de Condun qui frappent le Comte à coups redoublés, et renversent à la fois et le cheval et le cavalier. Alors que le Comte est au sol, une jambe coincée sous son cheval, les 2 frères entreprennent de le ligoter. Surviennent alors Hugues et Gautier Desfontaines, Jean de Rouvrai et Jean de Nivelle, qui se disputent pour la prise du Comte.

Arnoul d’Oudenarde et ses homme arrivent pour tenter de sauver le Comte, mais sans succès. Ils sont fait prisonniers.

Profitant de la confusion, un jeune homme appelé Gornu, homme de l’évêque de Senlis, arrive. Il tenta de lui ouvrir le ventre avec un couteau mais ne trouva aucun passage pour sa lame, tant l’armure du Comte le protégeait bien. Il chercha alors une autre solution pour venir à bout du Comte. Il lui arracha son casque et lui infligea une forte blessure à la tête.

Frère Guérin arrive alors en hâte et arrête le jeune homme qui tentait de mettre fin aux jours du Comte. Reconnaissant l’évêque de Senlis, le Comte se rend pour ne pas mourir déshonoré des mains d’un jeune serviteur.

Le Comte étant gravement blessé, Guérin le monte sur un cheval sous les applaudissement des gens alentours et le confie à Jean de Nivelle.

La charge de Thomas de Saint-Valéry

Le Roi Philippe voyant que certaines troupes coalisées tenaient encore leurs positions, envoya contre eux Thomas de Saint Valéry. A la tête d’un petit groupe de chevaliers et de nombreux piétons, il fondit sur eux avec une grande impétuosité, et les massacra presque tous.

Ainsi fut faite, la bataille de Bouvines.

N’hésitez pas à nous contacter pour tout commentaire ou complément d’information.