Il convient, avant tout affrontement individuel ou collectif, de s’assurer d’avoir à disposition :
un téléphone chargé
une trousse de premiers secours
la présence d’au moins une personne titulaire d’un brevet de secouriste
Lors des affrontements :
tous les coups doivent être maitrisés sous peine d’une exclusion des combats.
tous les participants s’engagent à respecter les règles de sécurité adoptées par le collectif Bouvines, sous peine d’exclusion ponctuelle ou définitive.
Les combattants souhaitant participer à des affrontements personnels ou à des mêlées au sein du collectif doivent impérativement :
être majeurs
à jour d’assurance responsabilité civile
présenter une condition physique suffisante pour ne pas risquer de se mettre en danger ou de risquer de blesser les autres
ne pas être sous l’emprise d’alcool ni d’aucun produit stupéfiant ; un combattant jugé trop fatigué ou sous l’emprise d’un produit nuisant à ses réflexes ou à sa lucidité pourra se voir refuser tout combat par les responsables du collectif.
faire preuve de maîtrise et de sang-froid, ainsi que d’une certaine expérience dans le maniement de leurs armes. Les combattants trop inexpérimentés ou jugés dangereux par les responsables du collectif se verront interdire toute confrontation armée, individuelle ou collective.
enlever bracelets,boucles d’oreilles pendantes, bagues, même cachés, à cause des risques de blessures.
porter une tenue conforme à celles décrites dans les cahiers des charges. Les mains sont obligatoirement protégées par des mitons gamboisés ou des mitons ou des gants de cuir épais. Le port d’une coquille ou de protections de tibia est autorisé à condition d’être invisibles.
pour les cavaliers, avoir une pratique de l’équitation suffisante et validée par les cavaliers les plus expérimentés du collectif. Ils sont personnellement responsables du comportement de leur monture durant les combats.
Avant les combats, les responsables des différentes troupes veillent au niveau de maîtrise de leurs membres combattants. Il est rappelé que le règlement interne au collectif Bouvines 1214 prévaut sur celui des troupes constituées. Le collectif ne pourra en aucun cas être tenu pour responsable d’une blessure survenue au combat. De ce fait, chaque combattant est personnellement responsable de ses actes et doit donc être capable de s’interdire de combattre s’il y a risque (fatigue, montée d’adrénaline etc..)..
Pour des raisons de sécurité, les dagues et autres armes courtes sont interdites en mêlées de même que toute autre arme que celle employée pour le combat. Les responsables du collectif pourront à tout moment vérifier la conformité des armes destinées à être utilisées en duels ou en mêlées. Un contrôle général des armes sera organisé en début de rassemblement ou avant un engagement collectif.
Les armes de tout type (épées, lances, haches, etc.) :
doivent avoir été spécifiquement fabriquées pour le combat sécurisé par des artisans ou fabricants spécialisés (pas de véritables fers de hache émoussées, pas de pelles transformées en fers de lance, pas de barre à mine pressée et meulée, etc.)
doivent avoir des pointes arrondies, avec une courbe équivalant au moins à celle d’une pièce de 1 centime d’euro. Les tranchants doivent avoir une épaisseur supérieure à 2 mm
ne doivent présenter aucune trace de soudure. Les bavures doivent être retirées des lames avant chaque confrontation.
les boucliers ne doivent présenter aucun clou ou rivet ne trop saillant.
Les affrontements collectifs (mêlées) se dérouleront sur un terrain praticable et clôturé. En cas de présence de public les combats se dérouleront à une distance de sécurité des clôtures d’au moins 5 m. Pendant les combats, des arbitres interviennent :
ils sont désignés par les responsables du collectif proportionnellement au nombre de participants à la bataille, identifiés par un signe distinctif au visuel historique et portent une protection de tête.
ils s’assurent que les combattants sont correctement protégés, que leurs armes sont conformes au règlement, et qu’ils ne présentent pas un état d’ébriété, de fatigue ou d’agressivité manifeste.
ils peuvent à tout moment arrêter un combat dans le cas ou l’un des combattants ne respecte pas le règlement du collectif, appuie trop ses coups, se montre dangereux d’une façon ou d’une autre ou en cas de blessure (la sanction va de l’avertissement à l’exclusion définitive du champ de bataille)..
ils peuvent décider de mettre fin à la mêlée par un signal sonore, transmisà l’avance à tous les combattants, (trompe, sifflet)en cas de blessure importante d’un combattant ou d’une situation générale jugée trop dangereuse, (trompe, sifflet, etc.) Leurs décisions ne sont sujettes à aucune discussion durant la bataille.
tous les coups doivent être maitrisés et portés sans intention de blesser. Les coups à la tête et au visage sont totalement proscrits, même maitrisés. Les coups dans le dos ne peuvent être portés que sur des zones protégées et doivent être particulièrement maitrisés. Les coups d’estoc sont strictement interdits au dessus d’une ligne située à hauteur des aisselles, ainsi que sur toute zone du corps non protégée. Dans le cas des combats à la lance maniée à une main avec bouclier, celle-ci est tenue sous le bras et non sur le bouclier (le fer ne doit en aucun cas remonter vers le visage de l’adversaire).
aucun coup, même retenu, n’est porté sur un cheval, sauf dans le cas de cascades prévues et dûment répétées entre les protagonistes.En cas de réactions incontrôlées d’un cheval, l’affrontement est suspendu par les arbitres jusqu’au retour au calme de l’animal ou au départ du chevalier qui ne pourrait maitriser sa monture.
si un poste sécurité peut être obtenu, il sera disposé à distance raisonnable du site et signalé à tous les participants.
Les civils liés au collectif (comme les porteurs d’eau) se tiennent dans l’enceinte du champ de bataille mais à distance des combats pour éviter tout coup ou projection d’arme involontaire. Ils ne doivent pas traverser le terrain durant les combats. Un combattant souhaitant s’hydrater s’éloigne des combats pour aller vers eux. Un briefing est organisé avant et après chaque mêlée pour discuter de problèmes éventuels ou sanctionner des comportements irresponsables ou dangereux.
Les affrontements individuels, en dehors du cadre de la bataille sont soumis à un règlement moins strict, surtout entre combattants particulièrement expérimentés ou habitués à travailler ensemble. Toutefois, ils sont organisés sur un terrain praticable, stable, et à distance de spectateurs, public ou membres du collectif, éventuels. En cas de combats jugés trop dangereux, les responsables du collectif se réservent le droit de mettre fin aux affrontements. Les combattants se protégent au moins les mains et la tête. Le port du maximum de protections possible est toutefois conseillé. Les coups sont maitrisés et portés sans intention de blesser. Les coups au visage sont totalement proscrits, même maitrisés. Les coups à la tête peuvent être autorisés ou non selon le choix des combattants, mais doivent toujours être particulièrement maitrisés. L’autorisation de l’estoc se fait d’un commun accord entre les deux combattants.