Yvan de Tergate a dit : Peut-être pour plus facilement s'adapter aux conditions (chaleur, risque, besoin de mobilité).
Pas faux.
On les voit clairement sur Mac', c'est clair. Et vu la précision extrême des détails (rivets sur les heaumes, gravures sur les épées, sens des mailles sur les camails...) je ne remettrais pas en cause la précision des illustrations maciejowskiesques.
Quant à l'idée de plus d'aisance en cas de chaleur, c'est une possibilité, mais ce qui me chipote, c'est que pour avoir testé trois mois de canicule intense en 2003 (j'étais en spectacle presque chaque jour à ce moment-là, l'enfer !) je me suis rendu compte qu'une fois trempé de sueur, on n'est pas à une ou deux couches près. Au contraire, plus on a de couches, plus on va suer comme un cochon, mais on ne sent même plus la sueur, car les vêtements sont plaqués sur la peau. C'est quand on enlève tout qu'on se dit "ah tiens ? Je suis trempé !"
Et je suis toujours perplexe pour le problème du transport : je vois mal une troupe de 500 soldats avancer à marches forcées, et soudain un tiers d'entre eux veut se mettre à l'aise en retirant une des couches du gambi. Ca retarderait considérablement l'ensemble. Et pour les mettre où ? C'est pas un pull qu'on peut nouer autour de la taille.
Ce qui soulève la question de la logistique, du transport, et une fois de plus...on est bien mal renseignés sur les petites réalités quotidiennes.