Voici un
brouillon de ce qui pourrait être le squelette de notre charte à l'usage des cavaliers.
La première faisait 6 pages, j'ai réduit de moitié
Inutile de vous dire que je ne suis pas très fière du résultat.
J'ai volontairement omis la rubrique "protection des cavaliers", car je ne sais pas ce que vous attendez (protection de tête obligatoire ? protège dos planqué sous la maille ? etc. etc.)
C'est juste une idée de base ! N'hésitez pas à critiquer la syntaxe ou les points cités, tout est modifiable à souhait !
[g]Charte de sécurité à l’usage des cavaliers et à l’interaction cavaliers/piétons[/b]
La reconstitution de la bataille de Bouvines 1214 réunira des combattants à pied et des combattants à cheval. La présence de plusieurs équidés implique le respect de règles de sécurité bien particulières. Nous vous prions donc de considérer les lignes suivantes avec la plus grande attention.
Le cavalier relève du statut du combattant (au même titre que les piétons) mais avec la responsabilité supplémentaire liée à l’usage du cheval.
En conséquence, le cavalier qui désire participer à la reconstitution Bouvines 1214 s’engage à :
- respecter les recommandations générales énoncées dans la charte de sécurité à l’usage des combattants
- respecter les recommandations énoncées dans la charte spécifiquement prévue à l’usage des cavaliers
[g]Dispositions légales et administratives [/b]
Tout cavalier doit fournir à l’organisateur une copie du livret d’identification de sa monture (sexe, âge, taille, race, robe, signes distinctifs etc.)
(
Depuis le 31 décembre 2002, tout équidé doit être identifié : son propriétaire a du faire relever son signalement descrïptif et graphique par une personne habilitée. Au 1er janvier 2008, tous les équidés devront également avoir été équipés d’un transpondeur électronique. Source : Haras nationaux.)
Le cheval doit être à jour de ses vaccinations (une copie du carnet de santé devra être jointe au livret d’identification au moment de l’inscrïption).
Le cavalier et la monture doivent être couverts par une assurance adaptée et à jour.
[g]Notes sur l’équipement[/b]
Un équipement inadéquat est source de danger. Le cavalier doit privilégier un matériel bien adapté et sans risque pour le cheval. L’historicité sera donc, dans ce cas précis, considérée comme un critère de second ordre.
Chaque cavalier doit ainsi s’assurer que l'équipement de sa monture est solide et en bon état. Il est particulièrement important que les rênes, la/les sangles, les étrivières et les accessoires comme la bricole fassent l’objet d’un examen attentif avant la mêlée.
Un harnachement en bon état mais mal ajusté reste source d’inflammations et peut en sus provoquer une perte de contrôle de la monture. Le cavalier devra ainsi vérifier l'ajustement de chaque élément avant l’exercice.
Enfin, la ferrure de l’animal doit être scrupuleusement inspectée par le cavalier avant le travail (un fer perdu et les clous associés représenteraient un risque important pour les piétons).
Toute perte d’un fer ou d’un élément du harnachement devra immédiatement être signalée aux arbitres de la mêlée.
En cas d’inadéquation de l’équipement (danger de rupture, blessures pour l’animal etc.), le cavalier pourra être suspendu.
[g]Règles de sécurité à cheval[/b]
Chaque couple cavalier/cheval devra se présenter à un examen avant d’être admis sur le champ de bataille. Les responsables jugeront :
• du niveau du cavalier
Le cavalier s’engage à maitriser sa monture en toutes circonstances.
L’exclusion de la manifestation pourra être prononcée si :
- le cavalier est dans l’incapacité de garantir sa propre sécurité et celles des autres participants
- le manque d’expérience du cavalier représente une gêne ou un danger pour la monture (crispation abusive sur les rênes, mauvais usage des jambes etc.)
Les éperons ne peuvent être considérés comme de simples accessoires du costume : seuls les cavaliers jugés aptes par les responsables pourront en porter ; ces derniers devront être sécurisés (les modèles historiques acérés seront prohibés).
• du respect des règles d’éthique qui régissent le couple cavalier/cheval:
- le cavalier doit respecter le temps nécessaire aux soins avant et après le travail
(Pansage, réduction des blessures éventuelles, vérification de l’eau et de la nourriture etc.)
- le cavalier doit respecter son cheval pendant l’exercice
(Les organisateurs et les participants préposés à la sécurité se réservent les droits de suspendre un cavalier qui userait injustement de violence - verbale ou physique - ou de son ascendant sur la monture - non respect de l’état de fatigue de l’animal etc.- )
- le cavalier doit récompenser son cheval lorsque le travail est bien effectué
La circulation à cheval est interdite à moins de 20 mètres des installations (campement, véhicules etc.).
En mêlée, chaque cavalier est tenu de respecter les consignes données par son capitaine, notamment en ce qui concerne l’allure, la formation ou les mouvements (retraite et charge par exemple) à adopter en manœuvre. De même, les phases d’approche et de départ du champ de bataille devront se faire en bon ordre et dans le respect des consignes énoncées par les responsables.
Le cavalier s’engage à respecter les distances de sécurité entre chevaux et avec les hommes : gardez un espace suffisant pour prévenir les risques de ruade et une marge pour ralentir votre monture avant contact.
- Le cavalier qui charge (au galop ou au trot) devra se retrouver au pas au plus tard à 5 mètres des combattants visés.
- Il est interdit de percuter une ligne d’infanterie pour la traverser
- Il est interdit de percuter un combattant isolé (même à très faible allure)
- Il est interdit de faire cabrer ou ruer sa monture à proximité d’un autre participant
- Il est interdit de virevolter ou tourner court à très faible distance des participants.
- Il est interdit de se servir d’un élément du harnachement en guise d’arme (pas de coups de rênes par exemple)
En retour, les combattants à pieds s’interdisent tout coup porté à la monture (même au ralenti), toute saisie de la bride sans consentement du cavalier, tout coup sur les bras ou les doigts du cavalier, toute manœuvre cherchant à effrayer la monture (cris soudains, gestes volontairement inquiétants etc.), tout geste pouvant entrainer la chute du cavalier.
En cas de chute, les arbitres doivent immédiatement interrompre les combats.
Un groupe doit s’assurer de l’état de santé du cavalier, un autre groupe doit organiser la récupération de la monture.
Evitez à tous prix de vous lancer derrière le cheval ou de vous précipiter vers le cavalier à terre si vous n’y avez pas été invité. Restez calme et écoutez les consignes.