[Louis de Blois]

Rien ne t'empêche de mettre les 3 couleurs sans forcément reproduire le blason... c'est ce vers quoi je tends pour de Boves aussi. Il ne faut donc pas représenter la croix en facial, mais se servir de deux couleurs par exemple en champ, et la troisième en ligne de séparation ou de bordure des ouvertures et du casque lui-même.

Je sais pas si je suis clair...

[Yvan de Tergate]

Sur la question de la cotte, je ne suis pas vraiment en accord avec toi Isarn. Pour les personnages comme le Roi de France ou l'Empereur, on peut sans doute imaginer tout et n'importe quoi avec comme objectif principal, le prestige. Quelque soit la déco de sa cotte, on pourra difficilement se tromper sur le personnage !

Pour les autres, je pense qu'il ne faut pas oublier l'objectif premier : être reconnu de ses hommes, de ses ennemis et des chroniqueurs ! Une fois la lance cassée ou plantée (et donc la bannière perdue) et le bouclier cassé ou perdu, il ne reste que la cotte (et peut-être le casque) pour être reconnu. Dans l'hypothèse où la cotte est décorée, elle est à mon avis armoriée. C'est d'ailleurs ce que montrent les rares sources visuelles et ce que suggèrent les textes.

Concernant la cotte de Montmorency, voici le raisonnement que je tiens actuellement. Une cotte armoriée coute chers et est longue à fabriquer si on veut se la péter un peu. Lors d'un véritable combat, il est très probable que cette précieuse cotte soit déchirée et qu'une nouvelle doivent être fabriquée. Montmorency ayant participé à toutes les campagnes de Phiphi (sauf la 3ème croisade), il a participé à de nombreux combats. Il est donc probable qu'il en soit à sa 10e cotte lors de sa participation à la bataille de Bouvines et qu'il ait renoncé à porter une cotte armoriée.

Pour le casque, c'est autre chose. Suite à une bataille, il sera au pire cabossé ou rayé. Un petit coup de peinture et c'est reparti ! A choisir, je mettrais mes armoiries sur le casque

[Oriabel]

Yvan de Tergate a dit : Concernant la cotte de Montmorency, voici le raisonnement que je tiens actuellement. Une cotte armoriée coute chers et est longue à fabriquer si on veut se la péter un peu. Lors d'un véritable combat, il est très probable que cette précieuse cotte soit déchirée et qu'une nouvelle doivent être fabriquée

Ben le problème de ton raisonnement est qu'il provient d'un homme du XXIème siècle. POur Montmorency, la cotte même élaborée a très bien pu ne pas représenter un investissement lourd. D'autre part, à des époques antérieures, les cottes d'armes n'étaient pas armoriées et les écus sans armoiries, ce qui n'a pas empêché les mêlées, qui devaient être de beaux bazars. Si les textes font mention de vêtements luxueux à nos yeux, hélas, rien ne prouve leur réalité tangible sur le terrain. C'est dans une autre logique qu'il faut se situer à mon avis...

[Colin]

Je plussoie mais même au XXIème siècle, ce jugement n'est pas forcèment valide. Un riche chef d'entreprise, n'a pas qu'un costume sur-mesure mais tout un dressing. Si, sa chemise chanel à 3000 s'est pris un café, il change de suite par une autre du même gamme, pas question d'aller en réunion vétu chez tati.

ils avaient des parachutes dorés les chevaliers qui quittaient la bataille

[Yvan de Tergate]

Votre raisonnement se tient tout à fait. J'avais également cette éventualité en tête...

ils avaient des parachutes dorés les chevaliers qui quittaient la bataille

C'est Boves qui a inventé le concept en 1214, en se barrant avec la caisse de l'empereur

[Louis de Blois]

C'est vrai... j'assume. Mais les subprimes c'est pas moi !

[Le Goupil]

Bah, peins le bien comme tu veux, va, de toutes façons, avec tous les coups qu'il va prendre, il ressemblera vite plus à grand chose...

[Yvan de Tergate]

Ayé, il est fini !

Voici la chose :



Peinture moderne car je suis toujours incapable de faire autre chose...